L’arthrite, qui se manifeste par inflammation, raideur et douleur au niveau des articulations, possède une forte dimension symbolique et métaphysique. Elle représente une fermeture intérieure, un refus d’accepter certaines émotions ou changements, ainsi qu’une critique excessive ou un chagrin non exprimé. Sur le plan mental et émotionnel, cette maladie traduit une rigidité excessive dans les pensées, les attitudes ou les comportements, souvent liée à une inflexibilité, une exigence trop forte, une attitude têtue ou orgueilleuse. Elle peut également être le reflet d’un sentiment d’impuissance, de restriction ou de limitation face à la vie, au système ou à l’autorité. La personne se sent parfois freinée dans ses actions, dans sa liberté d’expression ou d’évolution.

Ce blocage peut aussi découler d’un vécu traumatique ou d’émotions refoulées, liées à un besoin d’amour, de douceur ou d’acceptation non satisfait. La personne peut ressentir une peur profonde, une insécurité chronique, ou un sentiment d’être exploité ou incompris. La maladie devient alors une façon pour le corps d’exprimer ses tensions, cette difficulté à lâcher prise ou à accepter l’impermanence. Sur un plan plus subtil, elle indique une résistance à l’idée de changer de direction ou de faire confiance à la vie, souvent alimentée par une faible estime de soi ou un besoin de contrôle. En somme, l’arthrite symbolise aussi une forme de stagnation, d’immobilité intérieure, où la personne se sent freinée, restreinte, voire enfermée dans ses propres schémas de pensée ou de comportement.

• Si l’arthrite se situe au niveau des mains et des doigts, la question est, « est ce que je fais vraiment ce que je désire et ce que je veux faire ?  Est-ce que j’ai une bonne « prise en main » sur mes propres affaires ? Y a-t-il des gens à qui je n’ai plus envie de donner la main ? »  Je me sens coupable, percevant ma vie comme un échec parce que j’ai l’impression de ne pas pouvoir la maîtriser. Ma liberté et ma spontanéité à manier ce qui se passe dans mon univers sont limitées par ma rigidité et ma dureté. Je m’obstine à ce que les choses se passent d’une certaine façon et je refuse l’aide des autres. Je me retrouve dans une structure rigide à l’extrême car j’ai peur de l’inconnu.

•  Au coude :   « Est ce que je suis inflexible au changement de direction à prendre dans ma vie ? Est-ce que je permets aux autres d’être libres et d’exprimer leur plein potentiel ? »

•  Aux genoux :  « Devant qui ou quoi ai-je l’impression de devoir me mettre à genoux ? Et devant qui ou quoi je ne veux pas plier ? »

• Aux hanches :  Je suis en colère car les autres ne voient pas mes besoins. Je voudrais qu’ils répondent à mes attentes sans avoir à les demander. Le bassin servant dans mes mouvements lorsqu’il y a une frustration ou un sentiment d’impuissance, je n’ose plus bouger, je me coupe de la circulation de la vie.​​